Dans le golf féminin, «si tu joues en pensant à l’argent, ça ne marche pas»
Entre voyages incessants et revenus incertains, vivre du golf reste très difficile pour les joueuses professionnelles de la deuxième division européenne, qui faisait ces jours étape à Neuchâtel
Les différences entre les amateurs et les professionnelles de golf? Le son de l’impact, déjà, qui est cristallin chez les pros, plus cacophonique chez les joueurs du dimanche.
Gagner sa vie
La maîtrise du geste et de l’environnement, le niveau de détermination aussi. Et surtout la nécessité de gagner sa vie avec une petite balle blanche. Rien qui ne soit facile à accomplir, en particulier la partie financière, même pour les 200 meilleures joueuses européennes.
Pro-Am à Neuchâtel
Exactement 79 d’entre elles s’affrontaient depuis mercredi au Golf Club de Neuchâtel, pour un tournoi de la deuxième division européenne. Entre passion du jeu et débrouille financière pour entretenir le rêve d’accéder à l’élite.
L’une des particularités du golf est que tout quidam peut pratiquer sur le même parcours que les professionnel(les).
Et parfois même en même temps que les championnes, dans le cadre d’un Pro-Am, comme celui auquel Le Temps a participé, mardi à Voëns. La pointe de nervosité que l’on ressent sur le départ de notre premier trou de la journée s’estompe assez vite. On a la chance de commencer sur un par-5 avec départ surélevé, avec un fort vent dans le dos.
On comprend aussi que la partie qui nous précède, qui a fait l’effort de s’habiller en rouge et blanc, a le sens de l’humour.
L’un des trois amateurs qui la composent se présente à la «proette» de l’équipe en précisant être membre du club et donc tout à fait prêt à offrir ses conseils…
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Article de Sébastien RUCHE
Journaliste spécialisé en Économie et Finance