Pôle Espoir Golf France
Comment le choix du Pôle Espoirs est-il fait par la Fédération ? Dans quels pôles les joueurs sont-ils affectés ?
De nombreux jeunes golfeurs souhaitent s’engager dans une carrière « Pro », leurs parents s’interrogent sur leur choix, sur le sérieux dans la périphérie du golf tels l’encadrement, les études, etc..
Mais comment s’y prendre, quelles sont les réponses aux nombreuses questions que l’on se pose?
Il existe 4 Pôles Espoirs qui regroupent en moyenne 8 joueurs/euses :
• Châtenay-Malabry en région parisienne, créé en 2005.
Golf partenaires : le Golf National et le golf du Domaine du Tremblay
Structure d’entrainement wedging : Creps d’Ile de France.
Responsable du pôle et coordinateur : Mickaël Maheo
• Montpellier créé en 2002
Golfs partenaires : golf de la Grande Motte, golf de Fontcaude et golf de Nîmes Campagne.
Responsable du pôle et coordinateur : Alexandre Bosseray.
• Toulouse créé en 2003
Golfs partenaires : golf Club Seilh Toulouse, golf de Vieille Toulouse, golf de Toulouse La Ramée et golf de Palmola
Structure d’entrainement wedging : Creps de Toulouse.
Responsable du pôle et coordinateur : Stéphanie Arricau
• Antibes créé en 2006
Golfs partenaires : Provençal Golf, golf d’Opio-Valbonne, golf de la Grande Bastide, golf de Biot, golf de Victoria, golf de Cannes Mougins et golf de Vidauban.
Responsable du pôle et coordinateur : Mathieu Santerre.
Ensuite comment cela se déroule-t-il?
Comment le choix du Pôle Espoirs est-il fait par la Fédération ? Dans quels pôles les joueurs sont-ils affectés ?
Nous invitons le jeune postulant à une entrée en Pôle Espoirs à nous indiquer s’il a une préférence de zone géographique (dans sa candidature ou lors de l’entretien individuel aux journées de sélection) ou si son entrée en Pôle dépend entièrement du lieu.
Nous tenons compte des demandes et essayons de placer les jeunes dans la mesure des places disponibles le plus près de leurs familles.
Cependant il est à noter que :
– le nombre de places dans chaque Pôle Espoirs est limité à 8 ;
-
les jeunes déjà en structure Pôles Espoirs peuvent rester en structure si leur intégration est positive à tout point de vue (donc moins de 8 places disponibles à chaque rentrée et ce jusqu’à la classe de 2nde) ;
– la fédération souhaite faire, dans la mesure du possible des groupes homogènes (âge, classe scolaire, sexe).
Les joueurs sont-ils tous internes ?
Oui, les joueurs sont, dans la majorité des cas, internes, logés sur des Creps surveillés. D’autres disciplines sportives sont présentes sur les Creps d’accueil.
Quelles sont les infrastructures d’un Creps ?
Tout Pôle Espoirs bénéficie des infrastructures du Creps, soit :
-
L’hébergement et la restauration
- La salle de musculation (et/ou de sport)
-
Un suivi médical obligatoire (effectué par médecins, infirmiers, podologues, diététiciens, psychologues…)
L’emploi du temps est il chargé ?
Oui, l’emploi du temps des joueurs/euses en Pôle Espoirs est chargé. En règle général, le lever est fixé à 6h30 et le coucher à 22h30. Des heures d’études obligatoires sont fixées après le dîner afin de faire les devoirs.
Les joueurs peuvent-ils rentrer dans leur famille tous les week-ends ?
S’il n’y pas d’entraînement planifié le samedi, les joueurs ont théoriquement la possibilité de rentrer chez eux (en pratique, cela dépend de l’éloignement du domicile). En cas de domicile éloigné, une famille d’accueil locale peut-être proposée au jeune pour les week-ends libres (possibilité dans certains Pôles).
Lorsque le samedi est un jour d’entraînement dans l’emploi du temps hebdomadaire, un week-end par mois est libéré pour permettre aux joueurs le retour à la maison.
Les frais liés à ces retours ne sont pas pris en charge par la fédération.
Pourquoi les week-ends sont-ils libres dans certains Pôles et pas dans d’autres ?
L’emploi du temps est aménagé chaque année de la meilleure façon possible. Les aménagements d’horaires étant différents d’un établissement scolaire à l’autre, il est parfois difficile de libérer le samedi.
Comment s’effectue la surveillance des jeunes ?
Des règles de vie strictes sont appliquées dans les Creps d’accueil faisant l’objet d’un règlement intérieur.
Toute sortie d’un jeune du CREPS, en dehors des heures de cours et d’entraînement, doit faire l’objet au préalable d’une demande d’autorisation des parents.
De plus, les emplois du temps sont chargés, avec des heures d’études obligatoires jusqu’à 22h. Le coordinateur du Pôle Espoirs est également là pour veiller au respect des règles et des horaires.
Comment et où sont organisés les repas ?
Les jeunes petit-déjeunent et dînent au Creps (réfectoire classique). Les déjeuners sont pris au Creps ou à l’établissement scolaire, suivant l’emploi du temps de la journée.
Sont-ils logés en chambres individuelles ?
La taille des chambres et l’organisation du logement varient d’une structure à l’autre. Les jeunes peuvent être logés en chambres individuelles ou à 2, et éventuellement partager la chambre avec un jeune d’une autre discipline sportive.
Y a-t-il d’autres sportifs au sein des Creps d’accueil ?
Oui, tous les Creps accueillant nos golfeurs accueillent également d’autres sportifs en Pôles de différentes disciplines.
Le programme scolaire classique est-il vraiment suivi ?
Oui, les jeunes sont inscrits dans des établissements scolaires (collèges ou lycées) publics et suivent le programme scolaire fixé par l’Education Nationale. Ils peuvent être en classe mixte (sportifs et non sportifs) ou en classe de sportifs uniquement. Les horaires aménagés permettent une certaine flexibilité pour l’entraînement du sportif.
Comment font-ils leurs devoirs ?
Des heures d’études obligatoires le soir sont fixées 4 à 5 soirs de la semaine. L’étude reste accessible pour des heures supplémentaires de devoirs à effectuer. Les jeunes peuvent également réviser dans leurs chambres.
Les derniers bulletins scolaires doivent-ils être très bons pour l’entrée en Pôle ?
Les bulletins scolaires sont étudiés de près pour l’entrée en Pôle. Le jeune en échec scolaire ne réussira pas à suivre une scolarité rendue encore plus difficile de par l’emploi du temps chargé. De bons bulletins scolaires ne peuvent présager que d’une intégration facilitée en Pôle. Le potentiel golfique du jeune est observé en premier, mais la décision finale d’intégration du jeune en Pôle est prise par le Creps et l’établissement scolaire. Les dossiers scolaires des sportifs que la fédération propose sont étudiés en commissions d’admission organisées par les Creps (où siègent des représentants des établissements scolaires). La confirmation de l’entrée du sportif en Pôle est validée par ces commissions.
Si un redoublement est souhaité, l’entrée en Pôle est-elle compromise ?
Non, un redoublement est tout à fait envisageable à l’entrée en structure Pôle. Elle peut même parfois être souhaitable de manière à ce que le jeune réussisse à s’adapter au nouveau rythme soutenu de la vie en Creps.
En revanche, une fois en structure, il est à noter que certains Creps refusent le redoublement. Le jeune retournera alors dans son milieu familial à la rentrée suivante.
Une inscription en BEP est-elle possible ?
Oui, certaines structures proposent les horaires aménagés en BEP.
Des options spéciales sont-elles possibles ?
La demande d’options scolaires spéciales est à étudier au cas par cas. Elles dépendront forcément des établissements scolaires d’accueil.
La scolarité est-elle suivie ?
Oui, une personne du Creps effectue le suivi scolaire et représente l’interface entre l’établissement scolaire, le Creps et le coordinateur du Pôle.
Tous les Pôles Espoirs accueillent-ils les collégiens et lycéens ?nde
Oui tous nos Pôles Espoirs sont à même d’accueillir des lycéens en 2 et des collégiens.
Un joueur peut-il rester en pôle de la 4ème à la Terminale ?
Non, le cycle d’un joueur en pôle espoirs est de 3 ans maximum et se termine en 2nde au maximum
Ce cycle terminé, la progression golfique du jeune est étudiée. Une structure Pôle France Jeune (2nde, 1ère ou Terminale) ou Pôle France (post-bac) pourra alors lui être proposée si ses résultats golfiques sont assez significatifs.
Le cycle d’un joueur en pôle espoirs est de 3 ans maximum et se termine en seconde
Ce cycle terminé, la progression golfique du jeune est étudiée. Une structure Pôle France Jeune (2nde, 1ère ou Terminale) ou Pôle France (post-bac) pourra alors lui être proposée si ses résultats golfiques sont assez significatifs.
NB : si le joueur intègre un pôle Espoir en classe de seconde et que son niveau golfique ne lui permet pas d’accéder à un pôle France Jeunes à la rentrée suivante. Il ne pourra pas être maintenu en pôle Espoirs en classe de première.
Que représente le coût pour les familles ?
Les familles participent à 50% sur les frais d’internat (pension complète). Les tarifs diffèrent en fonction de chaque CREPS mais en moyenne cela revient à 150 euros par mois lissé sur 12 mois.
Par ailleurs, la fédération ne prend pas en charge, les frais liés à la participation des jeunes aux épreuves fédérales officielles (du type Gaveau-Ganay, Coupe de France…) sauf si ces dernières sont prévues au programme d’entraînement (ex : grand-prix de préparation ).
Quel est le rôle du coordinateur du Pôle Espoirs ?
Le coordinateur (également moniteur de golf diplômé d’Etat) organise toute la logistique (transport, suivi…). Il est également l’interface entre l’établissement scolaire, le Creps et la Fédération.
Le joueur peut-il rester licencié dans son club d’origine ?
Le joueur est libre de rester licencié dans son club d’origine et continuer à défendre ses couleurs pour les grands rendez-vous.
Que représente le coût pour les familles ?
Les familles participent à 50% sur les frais d’internat (pension complète). Les tarifs diffèrent en fonction de chaque CREPS mais en moyenne cela revient à 150 euros par mois lissé sur 12 mois.
Par ailleurs, la fédération ne prend pas en charge, les frais liés à la participation des jeunes aux épreuves fédérales officielles (du type Gaveau-Ganay, Coupe de France…) sauf si ces dernières sont prévues au programme d’entraînement (ex : grand-prix de préparation ).
Plus de précisions:
http://www.ffgolf.org/Golf-Amateur/Haut-niveau/Structures-Programmes/Les-Poles-federaux/Poles-France-Jeunes
Centres de performance : Deux sites (sources FFG)
Au nombre de deux sur le territoire français, l’un au Golf National et l’autre à Terre Blanche, les Centres de performance sont là pour former les champions de demain.
À l’image, le centre de performance du Golf National et ses infrastructures de haut niveau. © Tomas Stevens / ffgolf
Le parfait alliage entre une formation golfique poussée et une formation scolaire adaptée, voilà en quelques mots le principe des Centres de performance. L’ambition est claire et affichée : former des joueurs et des joueuses pour le top 20 mondial.
Sous la houlette de Jean-Luc Cayla, directeur de la performance à la ffgolf, les équipes des centres de performance sont très complètes.
À Terre Blanche, l’équipe est composée de Mathieu Santerre, Jean-François Lucquin, Franck Lorenzo Vera et Jason Belot. Le préparateur physique David Baudrier sera toujours présent aux côtés des meilleurs jeunes. Sans oublier la préparation mentale avec Cédric Coquet et Makis Chamalidis. Olivier Elissondo, anciennement sur le sac de Grégory Bourdy, fait aussi partie du staff et vient apporter tout ce complément de stratégie, d’analyse du parcours et surtout le côté professionnalisant. Alban Le Bigot, conseiller technique national détaché auprès de la ffgolf, dirige la structure et l’équipe du centre de performance.
Au Golf National, Thomas Kokkinis prend la direction du centre de performance. Outre le pilotage du projet de performance et des équipes associées, il s’occupera de la coordination des espaces sportifs. Florence Le Jacques fait également partie de l’équipe d’entraîneurs sur un 4/5e de temps.
Du côté du centre francilien, Kenny Le Sager, Alexandre Kaleka et de Benoît Teilleria composent l’encadrement en compagnie de Gwladys Nocera. La préparation physique est assurée par Thomas Brégeon en compagnie de Nicolas Manifacier (titulaire d’un master STAPS « Entraînement et optimisation de la performance sportive ») en plus de sa fonction de coordinateur administratif du centre, un rôle très important pour optimiser le travail sur place.
Au niveau de la préparation mentale, ce sont Amélie Cazé et Cédric Coquet qui prennent en charge les joueurs du centre national de performance du Golf National. Olivier Elissondo viendra régulièrement au Golf National pour travailler avec les jeunes du centre sur les aspects stratégiques et professionnalisation. Philippe Vignon et Khelil Baba-Aïssa sont eux les Kinésithérapeutes des jeunes. Le premier au Golf National et le second à Terre Blanche.
Enfin, les joueurs font l’objet d’un accompagnement quotidien par les directrices des écoles de Terre Blanche et du Golf National (Valérie Garnerone et Christel Goupilleau), les maîtres d’internat (Nathalie Brisotto, Franck Dubreuil et Nabila Massor) et sont suivis régulièrement sur le plan médical par le Dr Cohen et le Dr Dupuis, sur le plan diététique par Jan Masschelein, le tout sous la direction de notre médecin fédéral, le Dr Yves Hervouet des Forges.
L’équipe de Terre Blanche au complet avec les membres pour la saison.
Si l’encadrement des Centres de performance se veut de plus en plus compétent, le recrutement des jeunes qui bénéficient de ces formations s’est lui aussi durci. Moins de place à l’erreur et aux approximations.
La détection est un pari sur l’avenir et non sur le niveau actuel qui n’en est qu’un aspect. Il s’agit également d’évaluer les marges de progression et la capacité à accompagner les joueurs de manière efficace.
Les entraîneurs savent parfaitement ce qu’ils font et leur passé de sportif ou d’athlète de haut niveau est un plus non négligeable.
Toujours dans une optique de qualité et de haut niveau, les meilleures infrastructures sont mises à disposition des jeunes dans ces Centres de performance.
Des labos d’analyses techniques, des salles de préparation physique et mentale, le Stadium du Golf National et les parcours de l’Albatros et de Terre Blanche. Les ressources, qu’elles soient humaines ou matérielles, sont donc en cohérence avec le projet.